Superheavy : Le supergroupe de Mick Jagger

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Quand Mick Jagger s’adjoint les services de Dave Stewart, Joss Stone et Damian Marley, cela donne Superheavy, dernier né d’une longue lignée de supergroupes. Retour en musique sur les dix formations XXL les plus mémorables de ces dernières années.

On les appelle des supergroupes. Des formations cinq étoiles regroupant sous leur bannière les plus grands noms de l’industrie musicale. Véritable alternative aux traditionnels projets solos, la formule séduit de plus en plus, comme en témoigne la pléthore de mastodontes all-stars recensés ces dernières années. Dernière fournée en date: Superheavy, ou la rencontre entre le leader des Rolling Stones, le fils de Bob Marley, et le guitariste d’Eurythmics. Une belle équipe complétée par la nouvelle égérie de la soul américaine, Joss Stone, et le compositeur oscarisé, A.R. Rahman. Formé en 2009 à l’initiative de Dave Stewart, le groupe n’officialisera son existence qu’en mai 2011. Véritable brassage d’influence, leur premier titre, Miracle Worker, marie le rock (Jagger) et la soul (Stone) à la sauce reggae (Marley), discrètement appuyé par les arrangements orientalisants de Rahman. La sortie de leur premier album est prévue pour le 19 septembre prochain.

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Them Crooked Vultures

En matière de pédigrée, on peut difficilement faire mieux. Them Crooked Vultures n’est autre que le fruit d’une union sulfureuse entre Led Zeppelin (John Paul Jones à la basse), Queen of the Stone Age (Josh Homme au chant et à la guitare) et Foo Fighters (Dave Grohl aux percutions). La simple association de ces trois noms suffit à donner le ton. Riffs acérés soutenus par une section rythmique imparable, au service d’un blues heavy pétri d’influences métal. Pour l’heure, la formation n’a accouché que d’un album éponyme, sorti en novembre 2009. Mais le poupon est lourd et féroce, à l’image de ses illustres géniteurs.

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The Raconteurs

Première incursion dans le registre collectif pour Jack White avec The Raconteurs. Entouré de Jack Lawrence et Patrick Keeler (The Greenhornes) ainsi que de Brendan Benson, le leader des White Stripes entreprend une exploration de l’histoire du rock, conjuguant les influences passées (Led Zeppelin, The Who…) au présent. Après un premier album en demi-teinte (Broken Boys Soldiers), le groupe signe, en 2008, un deuxième opus salué par la critique, Consolers of the Lonely.

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The Dead Weather

Jack White, manifestement à l’étroit dans son binôme familial des White Stripes, multiplie les collaborations en externes. Après The Raconteurs, c’est au sein de The Dead Weather que le général de l’armée des sept nations assène son rock graisseux. Retranché derrière ses fûts, White cède le micro à Allison Moshart de The Kills et la guitare à Dean Fertita de Queen of the Stone Age. Déjà présent à ses côtés au sein de The Raconteurs, son pote Jack Lawrence assure la section basse. Fort de deux albums respectivement sortis en 2009 (Horehound) et 2010 (Sea of Cowards), le groupe délivre un rock crade et toxique, empreint d’une sensualité tout en venin.

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The Throne

Qui a dit que les supergroupes étaient l’apanage du Rock? Jay-Z et Kanye West nous prouvent le contraire avec The Throne, formation King Size à la démesure des égos qui la composent. Leur premier album, Watch the Throne, est arrivé en tête des téléchargements en ligne au Etats-Unis, avec près de 290.000 unités vendues en une semaine, détrônant (haha) ainsi le Viva la Vida or Death and All His Friends de Coldplay. Mais pouvait-il en être autrement de la part de ces deux rouleaux compresseurs radiophoniques?

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Chickentfoot

Prenez un peu de Van Halen, assaisonnez-le d’un pincée de Red Hot Chili Peppers, et nappez le tout d’un onctueuse couche de Joe Satriani. Vous obtenez Chickenfoot, concentré de rock old-school riche en solos démonstratifs. Satriani fait honneur à sa réputation d’onaniste du manche et y prend manifestement du plaisir, tandis que Sammy Hagar et Michael Anthony revisitent l’esprit Van Halen sur le groove rythmique de Chad Smith (Red Hot Chili Peppers). Après un premier disque sorti en 2009 (Chickenfoot), la deuxième galette du groupe est attendue pour le 27 septembre 2011.

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The Good, the Bad & the Queen

Après avoir trimbalé sa carcasse de Blur à Gorillaz, Damon Albarn décide de dédier un concept-album à sa ville natale, Londres. Pour mener à bien le projet, il s’entoure de quelques musiciens confirmés: Simon Tong (The Verve), Paul Simonon (The Clash) et le batteur nigérien, Tony Allen. Le résultat, sorti en 2007, est un condensé de noirceur électro-pop estampillé The Good, the Bad & the Queen. Bien que la formation soit souvent désignée sous cette appellation, Albarn et sa clique n’en ont jamais revendiqué le titre. Outre une discrète apparition de Tong et Simonon sur le dernier album de Gorillaz, Plastic beach, The Good, the Bad & the Queen demeure, à ce jour, leur seule collaboration.

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Monsters of Folk

Bright Eyes s’aventure dans les sphères aériennes de My Morning Jacket avec l’appui de M. Ward, et c’est la quintessence du folk-rock américain qui prend forme. Combinant le chant organique de Conor Oberst au souffle éthéré de Jim James, Monsters of Folk ressemble ce qui se fait de mieux en matière de folk américain, agrémenté d’une touche de country. Sorti en 2009, leur premier (et unique) album (Monsters of Folk) aura mis près de 5 ans à voir le jour.

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Atoms for Peace

Atoms for Peace est un groupe d’un genre particulier. Aucun album, aucun enregistrement studio. Son répertoire musical se compose essentiellement de reprises, et plus particulièrement du premier album solo de Thom Yorke, The Eraser. La formation tire d’ailleurs son nom d’une des pistes de la galette. Il n’empêche qu’avec un casting haut-de-gamme composé, à la volée, du leader (Thom Yorke) et du producteur (Nigel Godrich) de Radiohead, du bassiste des Red Hot Chili Peppers, (Flea) ainsi que de Joey Waronker, le quatuor mérite amplement sa place au panthéon des supergroupes du 21ème siècle. Reste à savoir s’il accouchera un jour d’une production originale.

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The Damned Things

Loin des expérimentations instrumentales d’un Thom Yorke et des accents minimalistes du folk américain, les supergroupes se déclinent aussi à la sauce heavy. The Damn Things en est l’illustration parfaite. Nés de la rencontre entre Fall Out Boy (Joe Trohman et Andy Hurley), Anthrax (Scott Ian et Rob Caggiano) et Every Time I Die (Keith Buckley et Josh Newton), le sextet délivre un métal nerveux gonflé à la testostérone. Sorti en 2010, leur premier album, Ironiclast, a déjà généré deux singles, We’ve Got a Situation Here et Friday Night (Going Down in Flames).

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N.P. (stg)

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