5 classiques qui doivent (presque) tout à la TR-808 (vidéos)

La TR-808 de Roland, instrument majeur des courants hip-hop et techno. © DR
Tanguy Labrador Ruiz

En attendant de pouvoir regarder le documentaire 808, attendu pour le printemps de 2015, petite révision en musique des morceaux qui ont donnés à la drum machine ses lettres d’or.

Retrouvez notre article sur le documentaire 808, qui sortira au Printemps 2015.

Marvin Gaye – Sexual Healing Le mythique morceau sensuel de Marvin Gaye semble être une ode à la TR-808 à lui seul. On y retrouve en effet le kick, la caisse claire, les claps et les charlestons reconnaissables entre mille tout au long du morceau. Qui a dit que les machines ne pouvaient pas procurer d’émotions?

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Afrika Bambaataa – Planet Rock

Planet Rock, c’est un hymne maintes fois samplé et réutilisé (la scène de danse lasérisée à la fin du film délicieusement débile Ali G le montre bien). Mais c’est surtout une démonstration pure de l’efficacité du kick de la 808. Le son est brut, sec, percutant. Et on aime ça.

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New Order – Confusion

New Order est sans conteste un groupe qui a revendiqué et marqué l’utilisation des boîtes à rythmes tout au long de sa carrière. C’est notamment le cas en 1983 avec le single Blue Monday, qui utilisait une Oberheim DMX. Le groupe a ensuite rencontré Arthur Baker (le producteur de Planet Rock), ce qui a donné naissance au morceau Confusion en 1987. Le rythme est élevé, les claps et les snares se mêlent aux guitares et aux synthés et on ne peut que se mettre à danser.

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Kraftwerk – Musique Non-Stop

Si Kraftwerk fût un modèle pour les pionniers de la techno jusque de l’autre côté de l’Atlantique à Detroit, c’est pour une bonne raison: leur recherche permanente des nouvelles technologies en matière de musique et leur innovation artistique unique en son genre. En 1986, il sortaient donc un morceau réalisé à la TR-808, où on peut d’ailleurs les entendre imiter des percussions avec leur bouche, une manière amusante de rendre hommage au « poum tchak » unique de la 808. Les oreilles attentives trouveront peut-être par ailleurs un point commun entre ce morceau et FKA Twigs.

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Cybotron – Clear

Nous sommes en 1983. La techno vit ses premiers battements (125 par minute pour être précis) et Juan Atkins et Richard Davis (alias 3070) composent de la musique électronique sous le nom de Cybotron. Leurs productions mélangent l’héritage de Kraftwerk et celui de Funkadelic et Parliament. Clear, morceau robotique par excellence, dresse les ponts entre techno et hip-hop à coups de percussions de TR-808.

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