Une mort qui en vaut la peine

 » Un matin de 1917, juste avant l’aube, le long de la frontière entre la Géorgie et l’Alabama, alors qu’un autre mois d’août torride touchait à sa fin, Pearl Jewett réveilla ses fils d’un aboiement guttural, plus animal qu’humain. Couchés chacun dans un coin de l’unique pièce qu’abritait la cabane, les trois jeunes hommes se levèrent sans un mot, puis enfilèrent leurs vêtements crasseux et encore humides de la sueur du labeur des jours précédents. »

de Donald Ray Pollock, éditions Le livre de poche, traduit de l’anglais (USA) par Bruno Boudard, 608 pages.

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