Critique

[Critique ciné] The Happy Prince, un hommage aimant et lucide à la fois

Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Rupert Everett joue le rôle d’une vie dans ce nouveau film émouvant qui retrace la fin de la vie mouvementée d’Oscar Wilde.

[Critique ciné] The Happy Prince, un hommage aimant et lucide à la fois

Oscar Wilde est mort à 46 ans, un jour de novembre 1900, à Paris. Rupert Everett rêvait depuis longtemps d’évoquer au cinéma le crépuscule de celui qu’il joua déjà sur scène voici quelques années dans The Judas Kiss, la pièce de David Hare. Son désir enfin réalisé nous offre un film prenant, émouvant, où l’acteur anglais rend un hommage aimant et lucide à la fois au génial et scandaleux écrivain irlandais. Nul doute que, devant la caméra, il s’identifie à son glorieux modèle, exposé au rejet par la révélation de son homosexualité. Le rôle d’une vie mais aussi, derrière la caméra, un travail plus qu’honorable de recréation d’époque et de peinture attentive d’un Wilde qu’on accompagne dans ses derniers feux, ses derniers jeux, ses dernières peines, jusqu’à son souffle ultime.

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De Rupert Everett. Avec Rupert Everett, Colin Firth, Emily Watson. 1 h 46. Sortie: 03/10.

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