Critique

[Critique ciné] Daphné, fascinant portrait au féminin

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Un film composé à rebours des clichés et irisé de nuances subtiles par l’impeccable Emily Beecham.

[Critique ciné] Daphné, fascinant portrait au féminin

Londonienne à l’entame de la trentaine, Daphne (Emily Beecham) mène une existence solitaire balisée par son job dans un resto et les coups d’un soir qui se succèdent parmi d’autres péripéties plus ou moins embrumées, la jeune femme évoluant comme en suspension à la surface d’une vie qui n’en finit pas de se dérober. Jusqu’au jour où le braquage dont elle est témoin l’oblige à reconsidérer la distance qu’elle semble vouloir mettre en toute chose… Raccord en cela avec le parcours de son personnage central, le premier long métrage de Peter Mackie Burns donne, par moments, le sentiment de flotter. À défaut d’un ressort dramatique tendu, il y a là toutefois un fascinant portrait au féminin, composé à rebours des clichés et irisé de nuances subtiles par l’impeccable Emily Beecham.

De Peter Mackie Burns. Avec Emily Beecham, Geraldine James, Tom Vaughan-Lawlor. 1h30. Sortie: 10/01. ***(*)

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