BIFFF: le Corbeau d’or à Inuyashiki de Shinsuke Sato

Inuyashiki de Shinsuke Sato © DR
FocusVif.be Rédaction en ligne

La 36e édition du Brussels International Fantastic Film Festival (BIFFF) s’est clôturée dimanche soir à Bozar (Bruxelles) avec le palmarès 2018. Plus de 58.000 spectateurs ont regardé un film en salle, soit 4.000 de plus qu’en 2017.

Le Corbeau d’or est revenu au manga Inuyashiki de Shinsuke Sato. Son film I am a hero avait également été sacré Corbeau d’Or lors de l’édition 2016. Mon mon mon monsters de Giddens Ko a décroché un Corbeau d’argent, tout comme Tigers are not afraid d’Issa Lopez. Ce dernier s’est également vu octroyer le prix du public.

En compétition européenne, le Méliès d’Argent est revenu au film The Cured de David Freyne.

En compétition Thriller, le prix est allé à Memoir of a murderer de Shin-yeon Won et une mention spéciale a récompensé le film A special lady de An-kyu Lee.

Le prix 7e parallèle a été décerné pour Blue my mind à Lisa Brühlmann et une mention spéciale a été accordée à The place de Paolo Genovese.

Le prix de la critique est allé à Dhogs du réalisateur Andrés Goteira.

Plusieurs courts métrages ont également été récompensés, à savoir Belle à croquer d’Axel Courtière (court-métrage européen), Lost in the Middle de Senne Dehandschutter (Grand Prix et Prix Fedex), Les Naufragés de Mathieu Mortelmans (prix La Trois et BeTV), Het Nest de Matthias De Bondt (prix SABAM) et The Day the Dog disappeared de Ruth Mellaerts & Boris Kuijpers (prix Jeunesse).

La masterclass du réalisateur mexicain Guillermo del Toro a largement bénéficié au festival au niveau de la fréquentation, estime Jonathan Lenaerts, porte-parole de l’événement. Plusieurs réalisateurs belges y ont assisté, parmi lesquels Jaco Van Dormael, Harry Cleven et Nabil Ben Yadir.

Le Brussels International Film Market a pris son envol en cette 2e édition. Plusieurs maisons de distribution asiatiques ont déjà réservé leurs places pour 2019. Des films belges sont en cours d’achat. « On a des acheteurs du monde entier qui viennent voir des films belges », se réjouit Jonathan Lenaerts. « L’avantage du BIF Market, c’est que, comme il est extrêmement modeste par rapport à des gros marchés comme à Berlin ou Cannes, il laisse le temps de discuter, de voir des films ou des work in progress… »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content