Quand l’industrie musicale trouve son salut dans la réédition

Le vinyle, un objet tendance. © Reuters
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

C’est à la fois le nouveau dada de l’industrie du disque et le grand dilemme de l’amateur de musique. Avec la mort annoncée du CD et le retour en vogue de l’acétate, les labels se sont mis à ressortir tout leur catalogue en vinyle.

L’engouement pour la réédition doit beaucoup à la flambée des prix sur le marché de l’occase. Régis par la loi de l’offre et de la demande et dopés par les effets de la coolitude d’un objet tendance (on en oublierait presque ses défauts, comme la fragilité), les prix en seconde main ont explosé.

Tout profit pour les labels qui se sont mis à represser leurs anciennes sorties afin de toucher à nouveau de l’argent avec leur vieux catalogue. « Je le rachète ou pas, le premier Velvet ? »

Si, de manière générale, le vinyle reste cher, certaines actions permettent déjà de se racheter des classiques à petits prix. Intelligente stratégie commerciale quand il s’agit de faire payer le même produit (ou presque) au consommateur pour la deuxième ou troisième fois.

« Aujourd’hui, il sort pratiquement plus de rééditions chaque semaine que de nouveautés », note-t-on du côté du disquaire indépendant Caroline Music. Des rééditions CD, aussi, d’ailleurs, de trésors cachés et de disques épuisés. Sans parler des compiles. Do it again…

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