Critique

[Critique ciné] Ouvrir la voix, à rebours des clichés

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DOCUMENTAIRE | Un portrait politique de femmes noires de France et de Belgique, trop souvent invisibilisées ou discriminées.

[Critique ciné] Ouvrir la voix, à rebours des clichés

Avec Ouvrir la voix, son premier long métrage, Amandine Gay entreprend de tracer un portrait politique de femmes noires de France et de Belgique, trop souvent invisibilisées ou discriminées. Elles sont donc 24 à occuper l’écran, évoquant leur vécu d’Afro-descendantes en un geste de réappropriation de la narration. Si le dispositif est un peu raide -des témoignages face caméra, articulés en chapitres et entrecoupés de rares lignes de fuite-, la parole est forte, leurs diverses expériences se faisant écho, et enrichissant une réflexion d’ensemble embrassant aussi bien le racisme ambiant que la dépression, la sexualité, la religion ou la transmission. Soit, à rebours des clichés et à l’abri du prêt-à-penser, un documentaire afro-féministe en tous points passionnant.

De Amandine Gay. 2h02. Sortie: 29/11. ***(*)

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